Le rêve de tout mécanicien est de pouvoir ouvrir son propre garage. Encore faut-il savoir comment s’y prendre. Cela requiert certaines compétences et quelques étapes à franchir. Et comme tout projet, il nécessite de l’investissement. Mais il dépend de ce qu’on souhaite entre un garage indépendant ou franchisé.
Les compétences requises
Avant de se lancer dans un projet, on se demande toujours quelles sont les qualifications requises. Particulièrement, l’ouverture d’un garage ne demande forcément pas un diplôme, mais il existe quand même quelques conditions. Il est primordial qu’une personne possède une expérience d’au moins trois ans, que ce soit le gérant ou un salarié. Et, on peut se lancer. Mais dans le cas où on souhaite devenir franchisé, une expérience en tant qu’entrepreneur prime. Par ailleurs, un garagiste a pour obligation de garantir ces résultats et un niveau de sécurité dans son travail. Ce qui revient à avoir une maîtrise totale de toutes les techniques courantes. Cependant, afin de gérer à la perfection son affaire, on doit avoir le sens du commerce, des connaissances en gestion financière…
La première étape : l’étude du marché
Comme tout lancement de projet d’entreprise, l’ouverture d’un garage débute également par une étude de marché approfondie. En effet, cela permet d'analyser au peigne fin son marché, notamment pour connaître l’offre et la demande. Qui plus est, la concurrence est rude en termes de réparation automobile. Il reste indispensable de se poser quelques questions comme combien y a-t-il de concurrents dans la zone ? On est aussi tenu de se renseigner sur le rapport qualité/prix pratiqué, les fournisseurs potentiels et les clients cibles. Et pour s’assurer de la viabilité du projet, on peut le faire analyser à des spécialistes de la Chambre de Commerce.
La deuxième étape : choix du local, des équipements et des services proposés
Une fois la première étape franchie, on passe à la sélection du local. Cela s’avère crucial, car toutes les activités en dépendront. Pour cela, on doit se décider pour un local qui arrive à accueillir les équipements et les installations indispensables au bon fonctionnement du garage. On peut choisir entre louer ou acheter, cela dépend des moyens financiers. Mais, le plus pratique reste le fait d’opter pour une location au début et finir par acheter le local. Pour ce qui est des équipements, on est tenu de conclure avec un fournisseur fiable. Qu’il s’agisse des matériels pour le travail que pour les pièces de rechange, il faut s’approvisionner au préalable. Et enfin, on est dans l’obligation de fixer le prix pour chaque service et prestation.
La troisième étape : choix du statut juridique
On a fini l’étude du marché et on a trouvé le local ainsi que les équipements. Il faut encore étudier un dernier point, surtout si on opère en tant qu’indépendant. Plus précisément, on doit choisir la forme juridique que le garage prendra. On choisit entre deux options pour cela, notamment le fait de devenir auto-entrepreneur ou de créer une société. Pour la première alternative, on a un avantage côté financier. En fait, on bénéficie d’un régime fiscal et social bénéfique. Ce qui revient à démarrer les affaires avec moins de frais. Par contre, si on décide de créer une société, on aura d’importantes charges fiscales et sociales. Toutefois, le patrimoine personnel se trouve bien protégé à l’opposé de l’auto-entrepreneur.
L’option de la franchise de garage automobile
Devenir franchisé d’une enseigne automobile connue s’avère une autre possibilité si on souhaite ouvrir un garage. Passer par cette alternative permet en effet de bénéficier de la notoriété de la marque. Qui plus est, on peut profiter de l’expertise, du savoir-faire ainsi que de la logistique du réseau. Mais le plus important reste le fait que l’investissement s’avère moins conséquent que pour un garage indépendant. Toutefois, on est parfois tenu de payer un droit d’entrée ainsi que des redevances avec certains franchiseurs. De plus, on est lié à ce dernier par un contrat, donc on doit respecter un bon nombre d’obligations. Ce qui prive le propriétaire d’une totale liberté dans la gestion de son garage.